PublicationPublikationsdatum 14.05.2018

Johannes Fabricius Montanus: Poèmes latins


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Johannes Fabricius Montanus (1527–1566) fut enseignant
et pasteur, sous la direction d’Heinrich
Bullinger, à Zurich puis à Coire. S’il ne fait pas partie
des grandes figures du monde intellectuel de
son temps, sa vie et ses écrits donnent néanmoins
une image fidèle de l’humanisme protestant, dont
ils reflètent les aspirations spirituelles, intellectuelles
et artistiques. Son oeuvre, d’une variété exceptionnelle,
est précieuse aussi bien pour l’histoire
de l’humanisme suisse et européen que pour
celle de Zurich et de Coire. La première partie de
l’ouvrage présente la vie et l’oeuvre de Montanus.
La seconde partie est consacrée à son oeuvre poétique
latine, qu’elle situe dans le contexte littéraire
des humanistes. Cette présentation est illustrée
par l’édition, la traduction et le commentaire de
toute la production poétique de Montanus. Le
texte de chaque pièce est précédé d’une introduction,
et accompagné d’un apparat critique et d’un
apparat des sources.
Montanus cherche à faire revivre la poésie antique
dans toute sa diversité: prenant appui sur les
grands classiques, il compose des odes, des élégies,
une bucolique, un épithalame, des poèmes
funèbres, des épigrammes, une épopée sur Zurich,
un poème patriotique sur Guillaume Tell, un
poème didactique sur les sources de la Basse-
Engadine, une autobiographie en vers et quelques
poèmes religieux. Ce sont pour la plupart des
pièces de circonstance à coloration autobiographique,
qui s’inscrivent dans le sillage des nombreux
recueils «autoportraits» de la première moitié du
XVIe siècle. L’oeuvre de Montanus reflète enfin ses
centres d’intérêt et ses préoccupations: la religion,
la poésie, la vie simple, la famille, la mort,
l’amitié, la haine de la guerre, l’amour de la nature,
l’éducation.

L’auteur
David Amherdt est Maître d’enseignement et de recherche
(MER) à l’Université de Fribourg. Ses recherches portent sur
le latin de l’Antiquité (Sidoine Apollinaire, Ausone et Paulin
de Nole) et de la Renaissance (Jean Du Bellay, Étienne Dolet,
Michel de L’Hospital), en particulier sur les humanistes
suisses (Fabricius Montanus, Glareanus).