Axes de recherche

Les mega-entreprises

Les milles plus grandes entreprises non-financières du monde génèrent près de 15% du produit mondial, mais en influencent environ la moitié par le biais de leurs réseaux d'approvisonnement et de distribution. Du fait de leur taille, de leur complexité interne et leur étendue géographique et de la concentration croissante, ces méga-acteurs n'ont que peu de choses en commun avec l'entreprise traditionnelle. Leurs enjeux concurrentiels et stratégiques sont globaux et doivent être étudiés comme tels avec un appareil conceptuel et statistique renouvelé. Notre chaire contribue à ces recherches aussi bien du côté statistique, du travail de terrain et par l'apport conceptuel. Ces recherches ont lieu en collaboration avec les organisations comme l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), la Conférence des Nations-Unies pour le commerce et le développement (CNUCED), etc. Par ailleurs, l'entreprise multinationale (devenue transnationale) est également étudiée, dans son contexte politique et institutionnel.

Les PME face à la globalisation

La globalisation change la donne pour les PME puisqu'elles doivent tantôt collaborer tantôt se confronter avec les très grandes entreprises aussi bien pour ce qui est de leur marché d'écoulement que pour ce qui est de l'accès au financement, aux ressources humaines, et à la technologie. Traditionnellement très ouvertes sur l'extérieur, les PME suisses sont aujourd'hui mises au défi de trouver soit des niches globales, soit des modes de coopération avec les méga-acteurs. Par des enquêtes régulières, nous suivons la manière dont les PME suisses relèvent ces défis et comment cela affecte le "Standort Schweiz". Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), les associations de PME, l'Office fédéral de la statistique (OFS) soutiennent régulièrement nos travaux.

Ethique en affaires et en finance

Le sens du terme "éthique" est aujourd'hui éventé par son emploi trop souvent abusif, alors que les acteurs économiques s'interrogent de plus en plus clairement sur le sens de leur activité. L'universitaire se doit de contribuer à ce que les questions traditionnelles de responsabilité, de l'ouverture à l'autre, de la conviction et des valeurs puissent être examinées à la lumière des contextes techniques et organisationnels contemporains. 

En partenariat avec l'Observatoire de la finance, nous éditons la revue trimestrielle et bilingue (français/anglais) "Finance & Bien Commun", organisons des colloques sur des thèmes comme le conflit d'intérêt, la confiance, l'investissement responsable, et animons le groupe "Echo de l'Ethique". PME Magazine en rend régulièrement compte. 

Esprit et création d'entreprise

Selon l'Office fédéral de la statistique, le tissu économique suisse est composé d'environ 600'000 acteurs dont plus de la moitié sont des micro-entreprises de moins de deux personnes et des indépendants. Beaucoup de ces micro-acteurs ne vivent que quelques années, fonctionnent dans la précarité et ne grandissent jamais. L'engouement général, qui voit dans la création d'entreprise la solution à tous les maux économiques et sociaux, doit être pondéré par la prise ne compte des réalités, notamment celles des conditions de création et de faillite d'entreprise. Par un effort systématique de récolte de données et de publication, notre chaire s'efforce de confronter discours et réalité.