L’identité au cœur du nouveau cycle «Droit dans le cinéma»

L’identité au cœur du nouveau cycle «Droit dans le cinéma»

Ce printemps, le «Droit dans le cinéma» se penche sur la question de l’identité sous toutes ses formes. Le cycle s’ouvre ce mercredi, 20 février, au cinéma Rex avec la projection de Chris the Swiss, d’Anja Kofmel. Son organisateur, le Prof. Walter Stoffel, répond à quelques questions.

Identité personnelle, nationale, sociale, de genre… Le cycle aborde la question sous toutes ses formes. Quel est le point commun entre ces films?
C’est bien par la question identitaire, que nous nous définissons en tant qu’individu, en tant que groupe ou en tant qu’entité étatique. L’identité est essentielle et fragile en même temps. Autant dire que les règles juridiques sont essentielles, elles aussi. Mais nous ne le réalisons pas toujours à temps. Le cycle aimerait mettre le doigt sur les questions identitaires cachées ou refoulées.

L’identité n’est-elle pas une question toute personnelle? Que vient faire le droit là-dedans? Pour l’individu, elle est en effet très personnelle, c’est bien pour cela qu’elle jouit d’une protection particulière. Mais un groupe, voire la ou les population(s) d’un Etat, ont aussi une l’identité; là encore, un encadrement juridique est nécessaire, si l’on veut éviter des dérapages.

On parle aujourd’hui également du droit à l’identité. Qu’est-ce que cela signifie?
On entend généralement par cette tournure le droit à l’auto-détermination en matière d’identité (culturelle, linguistique, sexuelle), et au respect de ce choix par la société.

Justement, s’il s’agit d’un droit à la naissance, l’identité peut-elle aussi relever d’un choix? 
Oui, la perception d’une personne ou d’un groupe entier peut changer avec le temps. Si ça arrive, c’est souvent douloureux pour la personne concernée. Et c’est même conflictuelle si le changement touche des  groupes, les gens réagissent violemment s’ils se sentent menacés dans leur identité.

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Author

Exerce d’abord sa plume sur des pages culturelles et pédagogiques, puis revient à l’Unifr où elle avait déjà obtenu son Master en lettres. Rédactrice en chef d’Alma & Georges, elle profite de ses heures de travail pour pratiquer trois de ses marottes: écrire, rencontrer des passionnés et partager leurs histoires.

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