L’objectif de ce colloque était de mettre en évidence la variété et la richesse de la prose et de la poésie latines des humanistes suisses, encore trop peu connues, ainsi que de montrer comment cette littérature et ses représentants s’inscrivent dans le réseau de l’humanisme européen. Les douze communications, qui ont porté sur six grands noms (Glaréan, Rhellicanus, Vadian, Gessner, Gwalther et Atrocianus), ainsi que les discussions qui ont suivi, nous ont aussi conduits à chercher des réponses à des questions telles que : qu’entend-on par « humaniste suisse » ? peut-on, d’ailleurs, parler d’humanisme suisse ? est-il possible de distinguer des accents originaux dans les textes ou la langue de ces écrivains ? y a-t-il des thèmes sur lesquels ils insistent particulièrement ? Les conclusions de nos travaux, qui seront élaborées de manière plus systématique à l’occasion de la publication des actes du colloque, serviront aussi d’amorce aux réflexions que mèneront les trois collaborateurs du projet FNS Humanistica Helvetica, qui débutera au début du mois d’avril 2020 sous la direction de David Amherdt.