Publié le 02.07.2019

Diletta Guidi


Diletta Guidi est historienne de l’art et politiste. Née en Italie, elle s’est formée en France, aux Émirats Arabes Unis, au Canada et en Suisse, où elle a été assistante-diplômée en Science des religions à l’Université de Fribourg pendant six ans.

Titulaire d’un doctorat ès Lettres à l’Université de Fribourg et docteure en Science politique à l’École Pratique des Hautes Études (Paris), elle a rédigé une thèse sur l’islamania muséale intitulée : « « L’Islam des musées » : sociohistoire des (re)présentations de l’islam dans les politiques culturelles française. Les cas du Louvre et de l’Institut du monde arabe ».

Ses recherches portent sur les liens entre Art, religion et politique. Elle travaille sur les politiques culturelles, en particulier muséales, mais elle s’intéresse aussi aux formes d’art moins institutionnalisées (street art, performances, stand-up, théâtre de rue, etc.) et à leurs liens avec le religieux. En effet, elle a mené une enquête sur les « humoristes musulmans » en France qui a abouti à plusieurs publications. Aujourd’hui, elle poursuit son étude sociologique du rire (le pouvoir, les limites, etc.) qu’elle a eu l’occasion d’explorer via plusieurs charges de cours à l’UNIFR en creusant notamment la question du blasphème.

Co-organisatrice de plusieurs colloques internationaux sur le féminisme islamique, elle a étudié l’usage de la culture par les militantes féministes en se focalisant en particulier sur les codes vestimentaires (port du burkini, voile à la mode, etc.).

Elle s’intéresse aussi à l’étude des nouvelles autorités religieuses (téléprédicateurs, cyber-gurus), à la religion 2.0, ainsi qu’au racisme en ligne, en particulier à l’islamophobie sur Internet.