Safia Boudaoui, M.A.

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  • Etudes

    Doctorante au sein du CSIS depuis novembre 2019, Safia Boudaoui détient une Maîtrise en Science Politique de l’Université Jean Moulin (Lyon, France) ainsi qu’une Maîtrise universitaire en langue, littérature et civilisation arabes de l’Université de Genève.

    2015-2018 : MA en langue, littérature et civilisation arabes, Université de Genève

    Mémoire : « Il s’est renfrogné. Une lecture rhétorique de la sourate ‘Abasa (LXXX) » (dir. Prof. Bruce Fudge) – prix Marcel Compagnon des langues, littératures et civilisations orientes

    2013-2015 : Complément d’étude en langue, littérature et civilisation arabes, Université de Genève

    2004 : Maîtrise en Science politique option Relations internationales, Université Jean Moulin-Lyon III (France)

    Mémoire : Mouvement berbère et mouvement islamiste en Algérie : histoires parallèles, destins croisés (dir. Prof. Jean-Paul Joubert)

  • Projet doctoral

    Les représentations de la richesse et de la pauvreté dans le Coran (titre provisoire)

    Pauvreté et richesse font parties intégrantes de l’ordre du monde. Dans une perspective religieuse, elles sont le résultat d’une volonté divine absolue et souveraine. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit de notions complexes, difficiles à appréhender et somme toute éminemment relatives. Or, que dit précisément le Coran en la matière ? Celui-ci exhorte les croyants à être solidaires avec les plus faibles, en particulier les pauvres, et de les traiter plus équitablement qu’auparavant. Le concept de pauvreté semble donc d’une importance considérable, voire centrale, pour mieux comprendre les débuts de l’islam. Or, celui-ci ne peut s’analyser que dans la perspective de la notion de richesse.

    Alors que l’aumône antéislamique s’inscrit dans un rapport de dépendance entre le donateur et le bénéficiaire, l’aumône coranique s’inscrit dans une double dimension : une dimension horizontale avec la circulation de la richesse (dans le cadre de rapports impersonnels), et une dimension verticale dans un rapport à Dieu c’est-à-dire que le don devient un acte de piété et de purification et en même temps une reconnaissance divine. Avoir de la richesse, c’est porter cette responsabilité envers les membres les plus faibles de la communauté. Par conséquent, il semblerait que l’aumône coranique instaure un changement des rapports humains et apporte un nouvel ordre éthique.

     Le Coran est marqué par un vocabulaire de facture commercial et cette particularité a été relevée de très longue date. Or, il est intéressant de noter que la littérature manque d’études approfondies et systématiques en la matière. L’objectif de ma recherche est d’appréhender les données contenues dans le texte coranique de manière systématique afin de proposer une analyse plus approfondie des représentations des concepts de richesse et pauvreté dans le Coran.