• Athanasiou Stefanos
• Hallensleben Barbara

La communion des Églises locales catholiques qui considèrent l’Église de Rome et son évêque comme signe pour leur unité dans le corps du Christ, reconnaît les Églises orthodoxes comme « Églises sœurs », comme vraies Églises de Jésus-Christ. Vers la fin du Concile Vatican II, en 1965, le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras I ont déclaré en commun qu’ils voulaient « enlever de la mémoire et du milieu de l’Église les sentences d’excommunication [de l’année 1054] ... et les vouer à l’oubli ». La joie était grande, et il y avait l’espoir que la communion entre l’Église d’Orient et d’Occident sera bientôt rétablie. Depuis le tournant politique de 1989, les réticences du côté des Églises locales catholiques et orthodoxes grandissent. Le cours aidera – en collaboration avec un théologien orthodoxe – à sortir de cette impasse en transmettant les connaissances de base de nos Églises sœurs, pour découvrir comment la vie et les questions critiques des Églises orientales enrichissent la tradition catholique.

connaître les Églises orthodoxes dans leur diversité et dans leurs relations mutuelles en tant qu’Églises sœurs des Églises locales catholiques ; être capable de distinguer l’aliénation entre les Églises d’Orient et d’Occident de la Réforme en tant que rupture à l’intérieur de l’Église occidentale ; connaître les points de divergences entre la tradition occidentale et la tradition orientale et être capable d’analyser leur signification théologique.

Serge Boulgakov, L’Orthodoxie. Essai sur la doctrine de l’Église, Lausanne 1980 ; Hilarion Alfeyev, Le mystère de la foi. Introduction à la théologie dogmatique orthodoxe, traduit par Michel Evdokimov, Paris 2001 ; Olivier Clément, L’Église orthodoxe, Paris ⁴1991 (= Que sais-je? vol. 949) ; Laurence Beauvisage, La croix et la faucille. La religion à l’épreuve du postsoviétisme, Paris 1998 ; Boris Bobrinskoy, La vie liturgique [de l’Église orthodoxe], Paris 2000.

selon programme d'études.