• Putallaz François-Xavier

• Putallaz François-Xavier

Les questions éthiques actuelles se réfèrent toutes à une expérience de vie : celle la souffrance. La difficulté surgit autour de la place à accorder à cette expérience subjective : justifie-t-elle l’usage de n’importe quelle technique ? Le diagnostic préimplantatoire répond à la souffrance de couples risquant de transmettre une maladie grave ; aide au suicide et euthanasie paraissent abréger l’angoisse des malades en fin de vie ; chacun cherche à alléger la souffrance, physique ou psychique, qui l’accable
Ce cours veut donner accès à la réalité objective du mal. Celle-ci provoque un choc, qui trouve un écho dans la souffrance subjective, laquelle se présente à la fois comme un mal, et comme un signal positif de la présence d’un mal à éviter. Certaines doctrines seront discutées, notamment celle de Hannah Arendt sur la « banalité du mal ».

On fera appel à̀ des spécialistes qui interviendront pour éclairer quelques points centraux : médecin responsable de soins palliatifs, responsable politique, psychiatre ou théologien. 

Au terme du semestre, l’étudiant doit être capable de :
- définir les termes fondamentaux, maîtriser les notions élémentaires et les distinctions fondamentales de la terminologie philosophique de la bioéthique et de l’anthropologie ;
- repérer avec précision les conceptions philosophiques sous-jacentes aux prises de position actuelles en bioéthique ;
- comprendre, assimiler et exposer les matières enseignées avec un esprit de synthèse ;
- saisir l’enjeu des questions essentielles ;
- exprimer sa pensée propre et celle d’autrui avec exactitude et honnêteté intellectuelle ;
- porter un jugement critique.

Lecture obligtoire: F.-X. Putallaz, Le mal, Cerf, Paris 2018.

Textes utilisés: L.-B. Geiger, L'expérience humaine du mal, Cerf, Paris 1969.

Des extraits utiles de ce texte et le calendrier des cours peuvent être téléchargés su:  https://homedav.unifr.ch/PutallFX/pub

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