La deuxième vague de la pandémie de la COVID-19 nous a rattrapés plus vite et surtout plus fort que ce que nous avions imaginé en été: après un début de semestre certes pas comme les autres, mais tout de même en grande partie en présentiel, nous voilà contraints de nouveau de passer quasi exclusivement à l’enseignement à distance et en (grande) partie au télétravail.

Au niveau technique et aussi didactique, l’Université est bien préparée à ce nouveau passage quasi exclusif au «mode distance» compte tenu du fait, entre autres, que depuis le début du semestre, les enseignements doivent en principe pouvoir être suivis aussi à distance d’une manière ou d’une autre. Dans ce sens, ce changement ne nous posera pas trop de problèmes. Mais il ne faut pas se leurrer: ce début de semestre a aussi illustré – et de nombreux échos d’étudiant·e·s et d’enseignant·e·s en ont témoigné – que le présentiel et les échanges directs constituent un élément essentiel de la formation universitaire. Une vraie confrontation d’idées, le développement de certains arguments, la capacité d’analyser des questions complexes et souvent abstraites, mais aussi les discussions et rencontres spontanées ne peuvent pas se passer sans les contacts humains et sociaux liés à une présence physique sur le campus.

Notre responsabilité personnelle à ce stade est donc de contribuer par nos comportements privés et professionnels à ce que la propagation du virus puisse être limitée. Nous devons nous adapter à la situation, et l’Université fait son possible aussi pour soutenir au mieux les membres de sa communauté dans cette situation particulière que nous vivons. Ainsi, les bâtiments sont accessibles, les mensas continuent d’offrir des repas, la recherche peut en principe continuer (le télétravail n’étant pas obligatoire) et les bibliothèques restent ouvertes. Toutes les facultés font des efforts particuliers pour soutenir les étudiant·e·s et la relève scientifique. Par ailleurs, le service social et le conseil psychologique sont à disposition des membres de la communauté universitaire rencontrant des problèmes particuliers, et je vous encourage – le cas échéant – à faire appel à ces services.

Finalement, je tiens à vous remercier toutes et tous pour votre engagement, votre flexibilité et votre compréhension dans la situation particulière que nous vivons et qui nous demande des efforts considérables à plusieurs niveaux. Les défis sont nombreux et divers, et il s’agit maintenant de les relever et d’assumer nos responsabilités par rapport à la société et au bien-être de chacune et chacun.

En vous remerciant vivement de votre apport personnel, je vous souhaite – bien que les circonstances soient difficiles – beaucoup de satisfaction et de succès dans vos activités à l’Université.

Avec mes meilleurs vœux de bonne santé
Astrid Epiney, Rectrice

Photo: Pierre-Yves Massot