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Descriptif Les problèmes liés à la population reviennent régulièrement dans l’agenda politique : natalité, vieillissement de la population, migrations, liberté de la contraception et de l’avortement, etc. Pour éclairer les enjeux actuels, il est intéressant de revenir sur la généalogie et l’histoire de ces préoccupations. A partir du 19e siècle, certains milieux dénoncent des dangers menaçant les sociétés européennes : fécondité incontrôlée des classes populaires, dénatalité, dégénérescence de la race. Politiciens, experts et mouvements militants s’affrontent, reformulant les théories scientifiques ou pseudo-scientifiques de leur temps en fonction d’intérêts divers. Au-delà des discours, ces débats servent à légitimer des politiques qui contraignent les libertés individuelles en matière de sexualité, de procréation de famille. Le cours traitera des débats et politiques de population (eugénisme, natalisme, néo-malthusianisme, etc.) dans une approche comparative de différents pays européens (Angleterre, France, Allemagne, Italie, Suisse). Il abordera l’émergence de ces préoccupations au 19e siècle, leur exacerbation autour de 1900 avec les angoisses de dégénérescence, leur tournant autoritaire et raciste à l’époque des fascismes européens, avant de porter un regard critique sur la diffusion mondiale du « planning familial » dans les années 1950-1960, encore très mal étudiée. |
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Modalités d’évaluation Ce cours (6 crédits) est validé par deux prestations: un examen (oral ou écrit, à déterminer selon contraintes COVID) à la fin du semestre, portant sur le cours et les lectures; un travail écrite à déposer sur Moodle pour le 18 mai. Ce travail consiste à confronter, sur un même sujet, deux articles ou chapitres de livre et d'en livrer un compte-rendu critique. Les articles ou chapitres sont à choisir dans la bibliographie. |